Manaouda Malachie : « Paul Biya est notre candidat pour 2025 »

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Manaouda Malachie

Le ministre de la Santé publique fait le bilan des 40 ans de Paul Biya à la tête du Cameroun.

Où étiez-vous le 06 novembre 1982 ?
En novembre 1982, le gamin que je suis est pensionnaire d’une école primaire de Mokolo, qui deviendra, sous le Renouveau, le chef-lieu du département du Mayo-Tsanaga. Je suis à des milliers de kilomètres de Yaoundé, mais pas distrait de la révolution historique qui se produit à la tête de l’Etat, où Son Excellence Paul Biya, succède au président Ahmadou Ahidjo. À ce moment précis, je ne peux imaginer que quatre décennies plus tard, je serais en mesure de témoigner, d’une position privilégiée, des mutations importantes survenues dans notre pays…. 

Par la force des choses et la volonté de « L’homme du 6 novembre 1982 », au moment où nous devons  évoquer ces quatre dernières décennies, le gamin d’alors, élevé au rang de Ministre de la République, depuis ce jour historique du 04 janvier 2019, dispose de repères précieux, qu’il partage volontiers avec ses compatriotes. 

Quels sont les défis d’hier et d’aujourd’hui dans le secteur dont vous avez la charge aujourd’hui ?
Au moment où la Nation tout entière célèbre à l’unisson les 40 ans de magistrature suprême de Son Excellente Paul Biya, il m’a paru capital et pertinent d’effectuer un retour aux sources du Renouveau National dont il est l’initiateur, l’inspirateur, l’instigateur et le promoteur infatigable. J’y découvre alors la force des convictions du Président de la République dans le secteur dont j’ai aujourd’hui la charge sous son Haut éclairage.

En effet, le 19 novembre 1982, dans le discours qu’il prononce à la faveur de la tenue du Conseil National de l’Union Nationale Camerounaise ( UNC) dont il est Vice- Président du Comité Central, le Chef de l’Etat déclarait alors :” Et si l’intendance hospitalière, une intendance à la hauteur de l’enjeu et de l’ampleur de la tâche doit résolument se soucier de la promotion et de la bonne gestion des hommes et des choses, et si la situation matérielle et les conditions de travail des médecins et des personnels médicaux requièrent attention, sollicitude, il doit être entendu qu’en toutes circonstances et en tous lieux, dans les meilleures conditions possibles d’accès, de célérité et de qualité, sans discrimination aucune, le soin du malade demeure la fin suprême, une fin sacrée, qui ne saurait être négligée, ajournée ou marchandée”. 40 ans plus tard, le Chef de l’Etat, humaniste et visionnaire, se dévoile sous nos yeux. Je peux alors, de ma position privilégiée, témoigner des mutations intervenues dans le domaine de la Santé publique.

Quelles sont ces mutations ? Pouvez-vous en décliner quelques-unes ?
Elles sont nombreuses, très nombreuses, les acquis à mettre à l’actif du chef de l’État. Je suis dans l’embarras, parce que je me demande par où devrais-je commencer et comment les synthétiser pour ne pas prendre assez d’espace dans vos colonnes. Je vais donc me limiter aux dernières années pour rafraichir la mémoire de tous. A son actif, on note donc des investissements conséquents en infrastructures de haut niveau pour doter le Cameroun des formations sanitaires de références à savoir : L’Hôpital de Référence de Sangmélima. Il est situé dans la ville de Sangmélima à 110km du chef-lieu de la région du Sud, et est une formation sanitaire de catégorie 1, un joyau architectural d’une capacité de 150 lits inauguré 23 juillet 2015. Son plateau technique hautement relevé lui permet à la fois de dispenser prioritairement les soins médicaux de haut niveau, mais également de servir de support pédagogique pour la formation du personnel de santé et des étudiants dans les diverses spécialités de la médecine.

Grâce à sa vision politique, le Gouvernement a initié en 2015, un important programme d’investissement d’un coût global de 150 milliards de francs CFA pour la construction et l’équipement de huit (08) Centres Hospitaliers Régionaux dans les chefs-lieux des régions et le relèvement des plateaux techniques des Hôpitaux Généraux de Douala et Yaoundé ainsi que du Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé. A l’exception des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où les travaux sont à l’arrêt, la construction des Centres Hospitaliers Régionaux dans les chefs-lieux des régions l’Adamaoua, de l’Est et de l’Extrême-Nord sont quasiment achevés. Les CHR d’Ebolowa, de Bafoussam et de Garoua en visuels, d’une capacité de 110 lits chacun, sont spécialisés dans les soins gynéco-obstétrique et pédiatrique. Ces trois formations sanitaires de catégorie 2 ont été réceptionnés et inaugurés en 2021 par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. 

Quant aux autres CHR notamment des villes de Bertoua, Maroua et Ngaoundéré d’une capacité de 110 lits et respectivement spécialisés dans les domaines de chirurgie ORL et l’endocrinologie, de l’ophtalmologie, l’ORL et la traumatologie et l’infectiologie, leur inauguration est prévue l’année prochaine. Dans cette même veine, les Hôpitaux Généraux de Douala et Yaoundé ainsi que le Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé ont vu leurs plateaux techniques suffisamment relevés avec de nouveaux blocs opératoires, des équipements d’imagerie de qualité supérieur (IRM, Scanner, appareil de Mammographie, panoramique dentaire ainsi que divers services spécialisés. Fruit de la coopération bilatérale avec la République de Corée du Sud, la ville de Garoua vient d’enregistrer une première formation sanitaire de catégorie 1. L’Hôpital régional de Garoua, qui a été réceptionné par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le 10 octobre 2022, est étalé sur une superficie jamais égalée au Cameroun de 44 hectares de surface, dispose d’une capacité d´accueil de 300 lits, des équipements et technologies les plus pointus en matière d´imagerie médicale et d’explorations fonctionnelles ainsi que l’ensemble des spécialisations médicales et services, à l´instar des urgences, psychiatrie, chirurgie, les neurosciences et un laboratoire de référence. Il y est prévu 28 salles de consultation, cinq salles d´opération, deux d´accouchement et bien d´autres dispositifs, le tout dans des aménagements au design futuriste. 

Coût total des travaux : 29 milliards de FCFA. Aussi, depuis 2002, le Cameroun a réalisé un saut qualitatif en matière d’infrastructures de haut niveau dans les spécialités gynécoobstétrique et pédiatrique. D’ailleurs, le Chef de l’État a inauguré en date du 28 mars 2002, l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé ; le tout premier du Cameroun bâti sur une superficie de 9448 m2, avec une capacité initiale de 240 lits, fruit de la coopération sino-camerounaise. Dans cette lancée, le 17 novembre 2015, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a sur Très Haute Instructions du Chef de l’État, inauguré l’hôpital gynécoobstétrique et pédiatrique ultra-moderne de Douala, le tout premier de la capitale économique, d’une capacité de 303 lits, fruit également de la coopération sino-camerounaise, d’une valeur de 15 milliards de francs CFA. 

L’année d’après en 2016, la Première dame, Chantal Biya, a inauguré le Centre Hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH), bâti sur une superficie de 7300 m2. Il est situé près de l’hôpital général de Yaoundé, il compte 100 lits, une unité d’accouchement, de néonatalogie, des blocs opératoires, un amphithéâtre de 300 places et une salle de travaux pratiques. En plus des formations sanitaires de références construites sous le magistère de Paul BIYA, le tout premier Centre des urgences du Cameroun a été construit et équipé dans la ville de Yaoundé, fruit de coopération entre la République du Cameroun et celle de Corée du Sud. Je dois préciser que le Centre des urgences de Yaoundé (CURY) est une structure de référence pour pallier les problèmes d’urgences médicochirurgicales dans la capitale politique, siège des institutions. Fonctionnelle depuis septembre 2016, un hôpital spécialisé en soins ophtalmologiques et situé à Oback, près de Yaoundé. Enfin, le Centre de cardiologie de l’hôpital catholique Sainte Elisabeth de Shisong, situé dans la région du Nord-Ouest, a été reconnu d’utilité publique. 

Il est très important de noter que la Première dame, Chantal Biya, a inauguré en 2016, le Centre Hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH), bâti sur une superficie de 7300 m2. Il est situé près de l’hôpital général de Yaoundé, il compte 100 lits, une unité d’accouchement, de néonatalogie, des blocs opératoires, un amphithéâtre de 300 places et une salle de travaux pratiques. Grâce à la vision politique du Président Paul BIYA, le Cameroun est devenu d’une année à une autre, l’une des meilleures destinations médicales en Afrique centrale. Dans plusieurs domaines comme la procréation médicalement assistée et les soins oculaires, Le Camerounais lambda n’a plus de raison de voyager pour d’autres cieux. Au jour d’aujourd’hui, le pays compte déjà 30 hôpitaux généraux, centraux ou de référence, 218 hôpitaux de district, environs 456 Centres Médicaux d’Arrondissement et assimilés et près de 3800 centres de santé intégré. Soit un total de plus de 4 500 formations sanitaires à travers le triangle nationale.   

Pour vous, le bilan est donc plus que satisfaisant… Évidement. 
Bien sûr que oui. Trois fois oui. Au vu d’un tel bilan, comment hésiter à réitérer notre soutien inconditionnel, déférent et loyal à L’homme du 6 novembre 1982 ? Je ne peux que réaffirmer ici mon engagement sans réserve à la poursuite de la mise en oeuvre du projet de société dont le Chef de l’Etat a rendu publiques les articulations dès 1982. Oui, donc, je réaffirme ma mobilisation entière à l’implémentation de la Très Haute Vision du Président de la République. C’est pourquoi, ici et maintenant, je redis que je me tiens prêt à Lui manifester ce soutient déférent, pour sa réélection à la tête de l’Etat en 2025. 

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