L’homme de média milite pour l’amélioration des conditions de vie des journalistes dans notre pays.
En focus dans l’émission Le Libre Penseur, le temps d’un grand entretien sur Afrik Inform Tv, la télévision de l’homme d’affaires Aristide Bounah, Martial Bissog vante ses années de journalisme et sa contribution pour l’amélioration des contenus dans nos radios et télévisions.
« J’ai une longue carrière à l’international. J’ai travaillé à Africa N1 à Libreville, j’étais à France-Inter. J’étais le précurseur de la radio libre ici à Douala avec Tom Yom’s et Dinaly. Je peux parler avec autorité de la sphère médiatique dans notre pays parce qu’on a vu naitre », lance-t-il fièrement au présentateur de l’émission Le Libre Penseur.
Les camerounais veulent bricoler même avec la télévision
Dans la foulée, il dit son ras-le-bol pour la fourberie dans le secteur. « Ce que je dénonce au Cameroun, c’est qu’il y a des millionnaires ou milliardaires égoïstes et analphabètes pour la plupart, qui croient que la télévision c’est un tam-tam villageois. La télévision n’est pas une start-up. La télévision ne peut pas commencé dans une chambre et vous allez construire des châteaux au village. Mettez cet outil, cet argent pour la production de qualité », poursuit-il.
« C’est pour cela qu’à Abidjan il y a des télévisions qui ont 50 milliards de FCFA de budget. Au Sénégal, il y a des chaînes de télévisions qui ont un hélicoptère pour faire le trafic juste pour couvrir. 2Stv pour ceux qui veulent voir ce qui se passe au Sénégal. Aller voir ce que Youssou N’Dour fait. Youssou N’Dour, c’est près de 90 milliards de dollar dans son média. Les camerounais veulent bricoler même avec la télévision, or la télévision c’est une industrie lourde », ajoute Martial Bissog dans Le Libre Penseur.
Actucameroun