Dans le classement 2022 établi par la Banque africaine de développement (BAD), le Cameroun est logé à la 44e place.
L’indice d’ouverture des visas en Afrique pour l’année 2022 de la Banque africaine de développement (Bad) est disponible depuis quelques jours. Le Cameroun pointe à la 44e place dans ce ranking qui mesure les conditions d’ouverture des pays africains aux visiteurs en provenance d’autres pays africains. Le Cameroun partage cette place avec le Maroc et São Tomé-et-Príncipe. Les trois pays ont une note de 0,132.
« À l’échelle des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le Cameroun ne fait pas mieux. Seule la Guinée équatoriale, dernier du ranking avec la Libye, est classée derrière le pays des Lions indomptables en zone Cemac. C’est le Tchad qui occupe le premier rang (39e du classement global) avec une note de 0,279. Il arrive juste devant le Congo (41e du classement) avec une note de 0,215 », commente “Investir au Cameroun“.
La mauvaise note du Cameroun dans ce classement est la conséquence de sa politique actuelle en matière de visas. Yaoundé oblige les voyageurs de plusieurs pays d’obtenir un visa avant le voyage. « Tous les pays qui appliquent cette politique de visa avant le voyage occupent les dernières places de ce classement. Par contre les pays comme le Bénin, les Seychelles et la Gambie qui appliquent une politique tous azimuts de « no visa » occupent les premières places du classement », souligne le même média.
Pour la Bad, il est important que les pays africains assouplissent les règles en matière d’ouverture de visa. « Nous comprenons que la libre circulation des personnes crée une situation plus favorable pour l’environnement des affaires parce qu’elle attire les investissements et stimule le commerce intra et interrégional. Elle favorise également la cohésion sociale et améliore la vie des citoyens africains. L’Afrique ne mérite rien de moins », explique la Camerounaise Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente par intérim chargée du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services de la Bad.