Il est décédé le vendredi 14 mai 2021 des suites de maladie à l’hôpital Laquintinie de Douala.
Près d’un mois après sa brusque disparition, Robert Charles Itok sera porté en terre le 12 juin prochain dans son village natal à Ndikinimeki, département du Mbam et Inoubou, région du Centre. Le journaliste, qui a officié pendant une dizaine d’années à la chaine «verte» est mort des suites de maladie le 14 mai dernier à l’hopital Laquintinie de Douala.
Reporter et présentateur, notre confrère était chef Desk éducation à la chaîne privée émettant de Douala. Robert Charles Itok a présenté pendant de longues années le journal de 13 heures et la rétrospective dominicale de l’information «La Retro»de cette télévision privée. Sa mort soudaine a choqué la presse, d’autant plus que le defunt venait de convoler en justes noces en février dernier. Une mort dont l’origine reste inconnue et continue d’alimenter les spéculations.
Selon Emmanuel Nkom, le journaliste de Canal 2, il est mort de poison lent. « Aux premiers examens, on a d’abord cru que c’était la typhoïde. Mais plus tard, on s’est rendu compte que c’était du poison lent éparpillé dans son corps », a indiqué le membre du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) . Il s’exprimait ainsi dans le cadre de l’émission Canal Presse du dimanche 16 mai 2021.
Ancien pensionnaire du séminaire Saint-Paul de Mbalmayo (Centre), Robert Charles Itok était diplomé en communication des entreprises et d’un MBA de l’Ecole superieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de l’université de Douala. Il a été responsable des stocks et des ventes à Global Textile entre 2004 et 2006, avant de rejoindre Canal 2 International en 2008.