Des sources médiatiques, ils auraient été confondus aux combattants séparatistes.
Le drame serait survenu dans la nuit du dimanche à lundi 21 mars. Selon le lanceur d’alerte N’zui Manto, les trois corps ont été retrouvés au petit matin du lundi 21 mars. Alors que le flou persiste sur les conditions de décès de ces trois jeunes, les populations accusent l’armée d’en être responsable.
Des sources médiatiques, ils auraient été confondus aux hommes armés, et ont écopé des coups de feu en revenant de Bali à bord d’une moto.
En effet, les populations assurent que les jeunes ont été tués lors d’une opération à Guzang, village situé dans le département de la Momo. Pour l’heure, on n’en sait pas plus sur les circonstances de la mort de ces trois trois jeunes.
Les régions de Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont en proie à la crise anglophone depuis 2016. Ces dernières années, le conflit s’est enlisé avec l’entrée en scène des engins explosifs improvisés (EEI). C’est pas pour la première fois que l’armée camerounaise est accusée de tuerie dans ces régions. Le cas le plus connu est celui du massacre de Ngarbuh.