L’ancienne star camerounaise Samuel Eto’o a été élue au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), mercredi au Caire. Seul candidat pour la région d’Afrique centrale, l’ex-attaquant et actuel président de la Fédération camerounaise (Fécafoot), âgé de 44 ans, a été élu par acclamation.
Ce mercredi, la Confédération africaine de football (CAF) a tenu sa 14e Assemblée générale extraordinaire au Caire. Si la réélection de Patrice Motsepe à la présidence de l’instance panafricaine était déjà une formalité, l’attention s’est portée sur les enjeux autour du Comité exécutif (Comex). Parmi les décisions phares de cette réunion, la désignation de Samuel Eto’o en tant que membre du Comex a marqué les esprits. L’ancien attaquant camerounais a été élu sans opposition et par acclamations, malgré une situation qui avait initialement compromis sa candidature.
En juillet 2024, la CAF avait rejeté la candidature d’Eto’o en raison de sa condamnation pour « violations graves des principes d’éthique ». Une décision qui avait suscité de vives réactions, tant l’ex-président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) reste une figure emblématique du football africain. Cependant, sur ordre du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), l’instance dirigeante du football africain a finalement été contrainte de réintégrer la légende camerounaise dans la course.
Cette élection vient conforter l’influence d’Eto’o au sein des instances dirigeantes du football continental. Malgré les controverses, l’ancien buteur du FC Barcelone prouve une fois de plus que son aura et son poids politique restent intacts. Samuel Eto’o, sans opposition, est élu par acclamation membre du comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il succède à Seidou Mbombo Njoya. Reste à voir quel rôle jouera Eto’o dans les décisions futures du Comex de la CAF et comment il parviendra à concilier son image, parfois clivante, avec les exigences de la gouvernance du football africain.
