Le président congolais, également président en exercice de l’Union africaine, a été le premier chef d’État africain à s’exprimer à la tribune de l’ONU lors de la 76e Assemblée générale de l’organisation qui s’est ouverte ce mardi. Il a formulé une série de doléances au nom du continent.
C’est vieille demande qui continue de faire échos dans les couloirs des Nations Unies. Premier dirigeant africain à prendre la parole à cette Assemblée générale, Félix Tshisekedi a demandé une meilleure représentativité d’Afrique au Conseil de sécurité, organe exécutif de l’organisation mondiale.
En effet, le président congolais a demandé à ce que deux pays africains supplémentaires siègent au Conseil dans la catégorie des membres non permanents, et que deux autres pays africains puissent siéger au Conseil de sécurité en tant que membres permanents disposant d’un droit de veto et bénéficiant des mêmes privilèges que les autres puissances qui y siègent actuellement.
« Il s’agit d’une question d’efficacité de l’ONU et d’une justice à rendre à un continent, mieux à un pan entier de l’humanité dont le rôle ne cesse de s’accroître chaque jour davantage dans la conduite des affaires internationales. Les Nations Unies commettraient une faute politique grave, en restant toujours dans la rationalité des rapports des forces issues de la guerre mondiale de 1940-1945, il y a 76 ans« , s’est justifié Félix Tshisekedi.
Pour rappel, l’Afrique est toujours absente parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Elle dispose que de deux sièges non-permanents pour plus de 50 pays à l’ONU.