Après de longues années de silence Petit Pays a été de retour dans les médias et en direct dans Tam Tam Weekend sur la Crtv, le dimanche 30 juillet 2023.
Lors de cette émission, le Rabat – Rabit est apparu hier dimanche, plein de vigueur. Il a raconté sa peine après son accident en ces termes : « J’ai voulu me suicider. Après mon accident, j’ai passé cinq ans sans pouvoir marcher. Surtout pour un homme qui voyage à travers le monde, c’était un accident mystique qui n’était pas simple. Chez nous on n’est pas simple. (…) Quand on décide de venir dans son pays élevé un parpaing, ça n’arrange pas certaines personnes. Mais on fait avec. Beaucoup de Camerounais sont venus pour rester mais ils ont subi, raison pour laquelle ils sont rentrés. Mais moi j’ai dit non, on a un beau pays il faut que je résiste. Grâce à Dieu, j’ai pu traverser ces frontières difficiles « , a expliqué la star du Makossa.
Ces témoignages poignants illustrent la dure réalité à laquelle sont confrontées de nombreuses personnes dans notre société. Le Rabat – Rabit a fait preuve d’une grande résilience en refusant de se laisser abattre par les épreuves et en choisissant de rester dans son pays pour y construire sa vie.
Petit Pays avait été victime d’un grave accident de circulation le jeudi 27 septembre 2018, C’était non loin de son domicile au quartier Makepe, dans l’arrondissement de Douala 5e. Il allait à pied quand il avait été percuté à l’arrière par une moto qui roulait à tombeau ouvert. C’est ainsi qu’il perdra connaissance sur le coup. Un an plus tard, l’artiste avait tenu à partager ses nouvelles avec ses fans. Dans une vidéo publiée sur facebook, Petit Pays laissait croire que son accident etait mystique et pointait un doit accusateur sur les « gens de son village ».
« Je sors d’un village où on ne supporte pas tout ce qui brille. Personne ne brille dans ce village. On accepte pas ça. Mon village voulait me manger, mais le Dieu du ciel a refusé et vous également à travers vos prières. Je suis convalescent, mais ça va de mieux en mieux (…). l’accident que j’ai subi, n’était pas un accident simple. Raison pour laquelle j’ai demandé qu’on laisse partir le motorboy qui m’a fracassé le corps. J’ai senti à l’instant que ça ne venait pas de lui. Quand les petits de Makepe (ndlr, quartier de la ville de Douala) ont ramené l’essence pour le brûler, j’ai dit non! J’allais porter le sang d’un jeune homme qu’on a utilisé pour me tuer (…). N’écoutez pas d’autres versions, c’est mon village qui voulait me manger comme d’habitude.. », révélait Rabba Rabbi.