Le sujet a été abordé la semaine dernière par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, en visite au Cameroun.
En 2025, les Camerounais seront aux urnes pour élire leur nouveau président. À quelques mois de ce scrutin, le chef des droits de l’homme de l’ONU a appelé à un scrutin ouvert et inculsif. En visite au Cameroun, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk a lancé un appel aux autorités camerounaises. Alors que le pays s’apprête à se rendre aux urnes en 2025, l’émissaire onusien plaide pour une élection présidentielle inclusive et ouverte.
En effet selon Volker Türk, le processus électoral au Cameroun, qui mènera aux élections de 2025 et de 2026, constitue « une occasion clé pour renforcer l’inclusion politique et faciliter la participation de toutes les composantes de la société, notamment les jeunes, les femmes, les populations des zones touchées par des conflits, les personnes déplacées internes et les personnes vivant avec un handicap ». « Et ce, afin de garantir la libre expression des opinions politiques de tous et de toutes », a-t-il poursuivi. Pour lui, le processus électoral est également l’occasion de s’assurer que l’espace civique est protégé pour permettre des discussions et des débats vigoureux sur les moyens de relever les défis ensemble: la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, caractérisée par la persistance de graves atteintes et violations des droits humains ; l’impact des attaques menées par Boko Haram et des groupes affiliés et dissidents dans la région de l’Extrême-Nord; et les conséquences de la crise en République centrafricaine dans la région de l’Est.
Au sein de la classe politique, l’opposition et la société civile ne cessent d’appeler à la tenue d’une élection libre et transparente. Classé 2e en 2018, l’opposant Maurice Kamto, président du MRC est déclaré candidat à ce scrutin. Mais Le président en exercice, Paul Biya, à la date du 12 août 2024, ne s’est pas prononcé sur une future candidature pour un nouveau mandat de 7 ans malgré les appels incessants de ses soutiens à se présenter.