Quelque 825 militaires et gendarmes, dont 77 femmes, suivent actuellement une formation au Centre d’entraînement et d’aguerrissement en zone forestière de Motcheboum, dans la région de l’Est.
La formation a débuté le 10 mai au centre d’entraînement et d’aguerrissement au centre de Motcheboum (Est). Pendant trois mois, 825 casques bleus camerounais issus de différentes unités de l’armée et de la gendarmerie, vont apprendre les techniques et tactiques de combat en maintien de paix, ainsi que les règles d’engagement de l’ONU.
« Dans le cadre de la protection des civils, nous avons des tâches mandatées telles que les femmes, la sécurité et la paix, la protection de l’enfance, la protection des droits de l’Homme. Nous nous penchons également sur les cas de violences sexuelles liées au conflit », explique l’un des instructeurs, le lieutenant Ulrich Marciane Mballa, à la radio nationale. Le Cameroun est l’un des principaux fournisseurs de contingent de la Minusca. En août 2021, le pays a réaffirmé sa volonté et son engagement à continuer d’œuvrer pour soutenir le processus de paix en République centrafricaine (RCA).
Après la formation, ces soldats qui constituent le 10e contingent camerounais seront prêts pour le déploiement en Centrafrique. Ils succéderont au 9è contingent de 750 soldats déployés le 14 septembre 2022. Ces derniers assurent la sécurité et le maintien de la paix dans les villes centrafricaines de Bangui, Boar et Bossangoa.
C’est dans le cadre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) qui compte plus de 11 000 soldats (casques bleus). Elle a pour missions prioritaires la protection des civils, les bons offices et l’appui au processus de paix.