Le sujet était au centre d’un point de presse donné par le président de l’ONMC, Dr Guy Sandjon, le 26 mars 2021.
Face à la nouvelle forme de coronavirus et la résurgence de la pandémie dans notre pays, l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) se montre très préoccupé. S’il est resté longtemps silencieux, c’est dans l’optique de laisser le monopole de la communication au sujet de la pandémie du coronavirus chez nous à sa tutelle, qui est le ministère de la Santé. Cependant, le Dr Guy Sandjon président de l’ONMC pense qu’au vu de la situation épidémiologique actuelle, il est de bon temps que l’ordre rende public son ressenti par rapport à la nouvelle vague de coronavirus.
«…Chaque famille est endeuillée par rapport à cette affliction. Notre silence pouvait paraître assourdissant mais la primauté de la communication est réservée à la tutelle de la santé cependant en tant qu’ordre professionnel de la santé sur le terrain, nous nous devons, après la tutelle, de communiquer nous aussi pour expliquer, réexpliquer ce qu’il faut faire aux populations», a-t-il expliqué dans des propos retranscrits dans les colonnes du quotidien Le Messager édition du 29 mars 2021.
D’après le journal, en attendant l’arrivée des vaccins, l’ONMC invite le gouvernement à remettre en application toutes les mesures édictées au mois de mars 2020 pour limiter la propagation du virus sur le territoire national car dit-il «ces mesures ont fait leur preuve».
Toutefois, le Dr Sandjon pense que seul le vaccin pourra permettre de lutter efficacement contre ce virus. «Les mesures de prévention restent de mise mais la question majeure c’est celle du vaccin. C’est l’inquiétude dans tous les pays même ceux développés qui fabriquent le vaccin. L’on se demande comment faire pour qu’il y ait des doses pour tout le monde puisque le vaccin semble aujourd’hui la réponse la plus importante et la plus adéquate… il y a certains qui sont réticents mais ceux qui veulent se vacciner doivent avoir accès à ces vaccins et notre pays aura probablement plus d’un million de doses dans les prochains jours. Ça représente les sujets à risque: le corps médical, les personnes âgées de plus de 50 ans, les patients ayant des facteurs de comorbidités, les agents de sécurité, etc», a-t-il indiqué.