L’armée française va officiellement quitter ce lundi 13 juin la base militaire de Ménaka, dans le nord-est du Mali, et en remettre les clés aux forces armées maliennes (FAMa), avant-dernière étape du départ de la force antidjihadiste Barkhane du pays, a indiqué l’état-major français.
C’est l’avant dernier transfert entre les forces françaises et les forces armées maliennes. Ce lundi, les forces françaises de l’opération anti-terroriste Barkhane ont transféré aux forces armées maliennes, l’emprise militaire de Ménaka, située dans le Nord-Ouest du Mali.
Cette base militaire accueillait également des contingents de la force européenne Takuba. On parle au total de plusieurs centaines de militaires, dont des forces spéciales. Ce retrait s’effectue au moment où la sécuritaire sécuritaire s’est dégradée dans la région de Ménaka avec la multiplication des attaques des groupes armés.
Avant cet avant dernier transfert, les forces françaises s’étaient déjà retirées de nombreuses villes du Mali dont les bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou déjà aux mains de l’armée malienne. Emmanuel Macron avait annoncé le retrait des forces françaises du Mali alors que les relations entre la France et le Mali se sont détériorées.
Avec la réorganisation annoncée par l’Elysée, ces soldats français vont être redéployés dans d’autres pays de la sous-région dont le Niger et la Côte d’Ivoire.