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Route Babadjou-Bamenda : la Banque mondiale accorde un financement additionnel de 30 milliards pour boucler les travaux

by Theophile
travaux de reconstruction de la route Babadjou – Bamenda

Démarré depuis 2017, le conseil d’administration de la Banque mondiale a accordé au Cameroun un financement additionnel de 30 milliards de FCFA, pour finaliser la réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda.

Selon un communiqué publié le 19 juin 2024, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, annonce que le 14 juin 2024, le conseil d’administration de la Banque mondiale a accordé au Cameroun un financement additionnel de 30 milliards de FCFA, pour finaliser la réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda. Ce financement additionnel servira à la réhabilitation de « la traversée urbaine » de la ville de Bamenda, sur un linéaire de 6,5 km, apprend-on.

En effet, la banque mondiale à travers son conseil d’administration a approuvé le financement additionnel de 30 milliards FCFA destinés aux travaux de réhabilitation de la traversée urbaine de la ville de Bamenda des tronçons Amour Mezam – Finance Junction – Veterinary Junction – T Junction – Hospital Roundabout – Food Market – City Chemist Roundabout – Veterinary Junction, sur un linéaire total de 6,538 km. La finalisation des travaux, grâce au financement additionnel de la Banque mondiale, devait permettre de booster les échanges entre le Cameroun et le Nigeria. Dans la mesure où le tronçon Babadjou-Bamenda fait partie du corridor Yaoundé-Bamenda-Enugu, long de 438 km et reliant la capitale camerounaise au pays le plus peuplé d’Afrique.

Soulignons que ces travaux de réhabilitation du tronçon routier de près de 52 km entre Babadjou et Bamenda, reliant les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest, a connu plusieurs perturbations dues aux revendications séparatistes depuis 2016 dans les régions anglophones du pays. En effet, démarré en 2017, le chantier de construction de la première section (Babadjou-Matazem), confié à l’entreprise française Sogea-Satom, a connu plusieurs arrêts en raison des dégâts causés par les militants séparatistes (destruction des engins de l’entreprise, enlèvement et assassinat d’un employé). Face à ces difficultés, la filiale du groupe Vinci va décider de se retirer du projet. Depuis janvier 2022, la société camerounaise Buns a repris les travaux, suite à un mémorandum d’entente signé avec le ministère de la Défense (Mindef) pour la sécurisation du chantier.

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