Le 23 février dernier, les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont adopté la seconde résolution qui sanctionne l’invasion des troupes russes en Ukraine, après celle du 2 mars 2022. Comme l’année dernière, le Cameroun fait toujours partie de la dizaine d’États qui a choisi de ne pas participer à ce vote sanction contre Moscou. On se rappelle que douze États avaient fait le choix de pratiquer la politique de la chaise vide en mars 2022. La semaine dernière, ils étaient treize, soit un de plus.
En Afrique, Tanzanie et le Sénégal ont rejoint le groupe des absents. En mars de l’année dernière, ces deux pays s’étaient abstenus. Une position qu’ils ont choisi de quitter pour ne plus prendre part à ce vote. À l’opposé, quatre pays du continent ont fait le chemin inverse : l’Éthiopie, la Guinée, le Maroc et le Togo. Ils n’avaient pas pris part au vote en mars 2022, mais la semaine dernière, beaucoup ont voté l’abstention, sauf le Maroc qui a voté pour le retrait des troupes russes du territoire ukrainien.
Sur les autres continents, certains pays, comme le Liban, qui avaient pris part au vote en mars 2022 ont décidé de ne pas voter cette fois. C’est pour cette raison que la taille des pays absents du vote pour cette seconde résolution n’a pas considérablement varié. Mais il y a surtout que la majorité des pays qui ont adopté cette position lors du premier vote ont maintenu leur position. À commencer par le Cameroun. Mais il y a aussi l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, le Venezuela, la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau, le Burkina Faso ou encore l’Eswatini.
L’assemblée générale de l’ONU a adopté la seconde résolution contre la politique russe en Ukraine avec un large score, soit 141 voix pour, sept contre et 32 abstentions. Mais il est à noter qu’il s’agit d’une résolution non contraignante et symbolique puisque la Russie fait valoir son droit de veto.
Michel Ange Nga