Santé-Afrique centrale : la variole du singe est de retour

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Deux ans après la précédente épidémie mondiale de la variole du singe, le virus refait surface en République démocratique du Congo (RDC) et dans plusieurs pays voisins.

En Centrafrique, la variole du singe, maladie contagieuse, provoque la psychose parmi les populations. Le ministère de la Santé a appelé les Centrafricains au respect des règles d’hygiène tout en mettant en place des mesures pour barrer la route à ce virus très viral. Alors que les symptômes sont méconnus par un nombre important de Centrafricains, le département de santé multiplie les sensibilisations pour bloquer la propagation de cette maladie. « La variole du singe est une maladie qui se manifeste comme la variole, avec des éruptions sur le corps et du pus chargé de virus, avec de la fièvre. Deuxièmement, il y a aussi une infection des ganglions. Cela se traduit par une augmentation de leur volume. Cette maladie peut durer 14 jours et peut évoluer vers la mort chez 10 % à 11 % des personnes atteintes. C’est donc très grave », explique le docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé.

Landry, un habitant du 6ème arrondissement, l’un des foyers de cette maladie, est sur ses gardes : « Cela fait peur parce que les gens sont isolés à l’hôpital. J’ai appris que cette maladie est très contagieuse et qu’il faut éviter des contacts avec des animaux morts. Je limite mes mouvements, car elle se transmet aussi entre les hommes », dit-il. Alors que les symptômes sont méconnus par un nombre important de Centrafricains, le département de santé multiplie les sensibilisations pour bloquer la propagation de cette maladie. « La variole du singe est une maladie qui se manifeste comme la variole, avec des éruptions sur le corps et du pus chargé de virus, avec de la fièvre. Deuxièmement, il y a aussi une infection des ganglions. Cela se traduit par une augmentation de leur volume. Cette maladie peut durer 14 jours et peut évoluer vers la mort chez 10 % à 11 % des personnes atteintes. C’est donc très grave », explique le docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé.

En RDC, au 3 août, l’Agence de santé de l’Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent), dénombrait 14 479 cas confirmés et suspects et de 455 morts, soit une létalité d’environ 3 %. Selon des chercheurs de ce pays d’Afrique centrale, le taux de mortalité de cette souche peut atteindre 10 % chez les enfants et le nombre de cas est en « augmentation exponentielle », a reconnu le gouvernement congolais en juillet. En effet, l’épidémie sévit déjà depuis quelques mois en République démocratique du Congo. Elle a été détectée en septembre 2023. Plus de 11 000 cas ont été rapportés et elle a fait presque 500 morts. Le taux de mortalité peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% chez les enfants, selon les chercheurs du pays. Mais cette souche commence à se propager au-delà des frontières.

L’Agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC, recense 146 cas au Congo-Brazzaville et 227 en République centrafricaine. Le Cameroun, le Nigeria, l’Afrique du Sud ou encore le Rwanda ne sont pas non plus épargnés. Des cas ont été enregistrés pour la première fois au Burundi, en Ouganda et au Kenya en juillet dernier.

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