Sénat et à l’Assemblée nationale: Contours de la session parlementaire de novembre.
Sénat et à l’Assemblée nationale Cameroun: Contours de la session parlementaire de novembre. Les présidents des deux chambres, haute et basse Marcel Niat Njifenji et Cavaye Yeguie Djibril, ont rendu public des arrêtés ce 6 novembre, convoquant des sessions ordinaires respectives pour le 14 novembre 2017.
Comme de tradition, cette dernière session de l’année 2017, donnera l’occasion à ces instances décisionnelles de l’État, chacune à son niveau, de plancher sur des sujets qui engagent la marche de la nation, surtout dans la perspective d’une année électorale, celle de 2018 au Cameroun. Les sénateurs et les députés pourront par exemple aborder les questions sur le Code électoral, le point de la crise sociopolitique qui touche les deux régions d’expression anglaise du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l’étude et le vote du budget de l’exercice 2018.
Autour des présidents du Sénat, Marcel Niat Njifenji et de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, les discussions s’annoncent donc diverses et intenses, tant les éventuels sujets en débat sont nombreux, mais surtout préoccupants. Le principal parti d’opposition, le SDF entend par exemple adresser de multiples revendications. La principale, l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les exactions de l’armée lors des manifestations meurtrières des 22 septembre et 1er octobre 2017 dans les régions anglophones du pays.
Les députés de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) souhaitent eux, qu’on procède à la révision de la Constitution. Pour l’honorable Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya qui s’est confiée au journal Le Jour, «Notre compte rendu parlementaire vise à partager avec les populations ce qui se fait et ce qui doit se faire ainsi que les mutations qui doivent s’opérer.» L’UDC veut donc focaliser l’attention la révision de la Constitution pour la limitation du mandat présidentiel à cinq ans au lieu de sept et du code électoral, comme priorité à l’occasion de cette ultime session de l’année.
Cette session de novembre intervient trois mois après la tenue de la deuxième de l’année législative 2017, « Après consultation du président de la République » selon les termes des arrêtés signés respectivement par les présidents des deux chambres.