Seydou Mbombo Njoya riposte et menace de traîner le Sénateur en justice
Le Comité Exécutif Provisoire de la Fédération Camerounaise de Football dirigé par le sénateur Albert Mbida a tenu une assemblée générale extraordinaire le mardi 4 mai 2021. Cette dernière a débouché sur une conclusion majeure.
Ledit comité a en effet décidé de suspendre Seidou Mbombo Njoya, le président par intérim de la FECAFOOT, ainsi que l’ensemble de son exécutif, de toute activité liée au football pour une durée de 5 ans.
Le département communication de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a publié ce 11 mai 2021, un communiqué à travers lequel l’instance envoie des menaces, en des termes à peine voilés, au sénateur RDPC Albert Mbida, qui dirige un ‘‘Comité Provisoire de Gestion (CPG)’’, récemment créé pour contester la légitimité de l’équipe en place à la fédération.
D’après ce document dont la rédaction de CamerounActuonline a obtenu copie, les décisions prises par le Comité provisoire de la Fecafoot n’ont aucune valeur juridique. « La Fédération Camerounaise de football (Fécafoot), porte à la connaissance du public qu’un supposé « Comité exécutif provisoire de la Fecafoot» tente depuis quelques mois à travers quelques actions d’éclat, de perturber le bon fonctionnement des activités de la Fédération. Elle rappelle à cet égard que l’« Assemblée générale du 2 février » a été organisée en violation de la sentence du TAS du 15 janvier 2021 dans l’affaire TAS 2019/A/62285 AS Olympique Meinganga et consorts», rappelle le fils du Sultan roi des Bamoun non sans annoncer qu’il compte attaquer ceux qu’ils qualifient « d’usurpateurs » en justice. poursuit-il.
Aussi, la FECAFOOT condamne-t-elle «ces agissements qui sont de nature à porter atteinte à la bonne marche des compétitions nationales, régionales et départementales qui sont en cours».
L’instance note que «les décisions prises à l’instigation de cette organisation fantoche sont par voie de conséquence nulles et de nul effet» et «se réserve le droit de prendre toutes les dispositions que le droit camerounais permet à l’encontre des personnes qui usurpent les droits de la FECAFOOT».