L’entraineur de football, Joseph Kouakep Monthe, a réagi suite à la suspension de Samuel Eto’o par la FIFA.
Samuel Eto’o a été lourdement sanction sanctionné par la Commission de discipline de la FIFA. Le président de la Fecafoot a été interdit d’assister aux matches du Cameroun, « toutes catégories confondues », lors des six prochains mois. C’est ce que la FIFA a déclaré le lundi 30 septembre 2024 via un communiqué. Une sanction qui n’est pas sans offusquer dans la presse sportive camerounaise, qui est revenue lundi soir sur cette actualité au cours de l’émission « Le Debrief de l’Actu » sur Canal 2 International.
Invité lundi soir sur le plateau de l’émission « Le Debrief de l’Actu » sur Canal 2 International, Joseph Kouakep Monthe n’a pas caché son indignation. « Connaissant le président de la Fecafoot, les gens peuvent se délecter du fait que c’est lui qui a été sanctionné. Non! Il défendait la cause du pays. C’est le Cameroun qui est froissé ici. Et la FIFA devrait faire attention parce qu’avec ce que tout le monde a vu, la FIFA ne peut pas nous prouver que le Cameroun n’a pas été frustré. Si nous prenons le découpage des images du match, nous pouvons avec ça monter un dossier pour faire appel parce que rien n’empêche que le président de la Fecafoot fasse appel », a-t-il déclaré.
Pour certains, le communiqué de la FIFA n’est pas assez diseur sur ce qui est reproché à Samuel Eto’o. « Ce qui est dommage c’est que la FIFA ne dit pas exactement les propos ou les mots qui sont reprochés au président de la Fecafoot. On nous récite juste l’article sans donner les circonstances », a lancé Raphaël Manyaka, le rédacteur en chef de Griffe 2 Foot.
Voici ce qui s’est réellement passé en Colombie
Après la sanction de la FIFA contre Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot, on en sait peu plus sur ce qui s’est passé au Stade le 12 septembre dernier lors du match des Lionnes U20 du coach Hassan Balla contre les U20 brésiliennes. Le match comptait pour les huitièmes de finale du mondial féminin Colombie 2024. En effet, selon les informations de Equinoxe tv, « Aucun membre de la délégation camerounaise, présent en Colombie pour le Mondial des moins de 20 ans, ne se rappelle avoir vu le président de la Fecafoot s’en prendre frontalement aux arbitres ». Au contraire, il aurait même apaisé les Lionnes indomptables, en colère contre l’arbitre, selon les membres de la délégation interrogés par Équinoxe Télévision et Radio, apprend-on.
« Cependant, des responsables de la délégation camerounaise font savoir que Samuel Eto’o fils avait exprimé depuis les tribunes, son désaccord face à l’arbitrage jugé défavorable de l’italienne Caputi Ferrieri directrice du match des 8e de finale perdu 1-3 par le Cameroun contre Brésil », relève notre source. La sanction infligée à Samuel Eto’o par la FIFA serait donc consécutive à ses gestes de désapprobation en tribune. La commission de discipline de la FIFA précise que le président de la Fecafoot a enfreint deux articles clés du code disciplinaire, précisément l’article 13 et l’article 14.
Dans les détails, « L’article 13, sanctionne les comportements offensants et les violations des principes du fair-play. Par exemple, quiconque commet l’infraction aux règles de base de la décence, Insulte de quelque manière que ce soit, notamment par des gestes, signes ou propos offensants ou affiche un comportement portant atteinte à l’image du football ou de la FIFA », explique notre confrère. Pour sa part, l’article 14, qui réprime les comportements incorrects lors des matchs, détermine la durée de la suspension en fonction de la gravite de l’infraction commise. Selon la Fifa, ces deux articles visent à maintenir l’intégrité et la sportivité dans le football mondial.
En attendant de voir s’il y a possibilité de faire appel, Samuel Eto’o ne sera pas présent au match Cameroun-Kenya le 11 octobre à Douala.