Dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, une femme du nom d’Hélène Doumro accuse le Premier ministre de transition Saleh Kebzabo de harcèlement sexuel, ce qu’il dément formellement. Tous deux se côtoient depuis plusieurs années dans le cadre du Rotary Club dont ils sont membres. Depuis samedi matin, Hélène Doumro est introuvable. Le journaliste qui a relayé le courrier sur Facebook se trouve en garde à vue.
Hélène Doumro, c’est le nom de la femme qui accuse le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo de harcèlement sexuel après que les deux se sont côtoyés dans Rotary Club. Dans un courrier adressé à un haut responsable du Rotary Club, Hélène Doumro rapporte avoir subi « un harcèlement sexuel terrible » de la part de Saleh Kebzabo.
«Des caresses aux bras, aux cuisses, ou à la taille», détaille-t-elle dans son courrier. A en croire l’accusatrice, les faits se seraient survenues entre 2013 et 2017. Niant formellement ces accusations, le premier annonce qu’il porte plainte pour diffamation non seulement contre son accusatrice. Mais aussi contre d’autres « complices » selon ses termes, accusés d’avoir relayé ces propos.
Il a reçu le soutien de son parti. De sources médiatiques, la dame Hélène Doumro est introuvable depuis quelques jours. L’affaire fait bruit au Tchad.