Au Tchad, l’opération de transfert monétaires d’urgence aux réfugiés camerounais et communautés hôtes du site Guilmey- Farcha, à Ndjamena, a été officiellement lancée hier lundi.
Le gouvernement tchadien à travers le projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (PARCA) vol au secours des réfugiés camerounais et les communautés hôtes à travers une opération transfert monétaires. La cérémonie présidée par le secrétaire d’état à l’économie, de la planification, du développement de la coopération internationale Abderahim Younous Ali a eu lieu ce 6 juin 22 au site de Guilmey dans le 1er arrondissement. Chelzabé Rodrigue.
Placée sous le haut patronage du ministère de l’économie de la planification du développement et de la coopération internationale, cette vaste opération de transfert monétaire vise a touché environs 38052 réfugiés camerounais et 9000 Communautés hôtes. Le PARCA et ses partenaires techniques et financiers, la Banque mondiale, le HCR voudrait à travers ces actions renouvelé son engagement dans le soutien de cette population vulnérable qui nécessite bien une attention particulière dans le programme de protection sociale.
Dans son mot de bienvenu le maire de la commune du 1er arrondissement Djibrine Mahamat Abdelkerim a exprimé sa gratitude au gouvernement tchadien pour cette aide et le choix porté sur sa circonscription pour le lancement de cette opération.
Le coordonnateur national de la cellule Filets Sociaux Japhet Doudou Beindjila quand lui a fait un bref rappel sur le processus ayant conduit à la mise place de cette opération. « Cette opération permet d’être en contact direct avec les réfugiés. Par le passé, nous avions confié la responsabilité aux téléphonies mobiles de procéder à la distribution par Airtel Money ou Tigo Cash, mais nous nous sommes rendu compte que la procédure traine. C’est pourquoi, nous avons estimé mieux traiter directement avec les bénéficiaires en donnant à chaque famille un téléphone afin qu’elle reçoive directement les fonds » explique-t-il.
Des affrontements intercommunautaires dans le département du Logon et Chari dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ont entraîné le déplacement de « plus de 100 000 personnes » du Cameroun vers le Tchad voisin, selon l’agence des Nations Unies en charge des réfugiés, HCR.