La secte terroriste nigériane vient à nouveau d’endeuiller des familles dans le septentrion.
Dans la nuit du 20 mars 2021, les djihadistes ont mené une double attaque aux postes de contrôle de Gambaru et Woulgo, deux localités nigérianes frontalières au Cameroun. Trois militaires camerounais de la Force multinationale mixte (FMM) ont été tués au cours de cette attaque, a-t-on de nos confrères de L’œil du Sahel, le trihebdomadaire du septentrion.
Selon le trihebdomadaire L’Œil du Sahel édition du lundi 22 mars 2021, il s’agit des soldats de 1ere classe Nuetsa Florent, Kamaha Georges et Betcha Tubul «tombés sur le champ d’honneur le 20 mars 2021 dans une violente attaque de leurs positions situées entre les localités nigérianes de Gambaru et Woulgo, non loin de Fotokol (Extrême-Nord)».
Neuf autres militaires ont été blessés au cours de cette attaque, parmi lesquels le commandant Teyou. D’après le journal, «ces dernières semaines, l’ISWA, branche de Boko Haram animée par Yusuf El Barnaoui, tente de s’implanter dans cette partie du lac Tchad, notamment dans les abords de Fotokol et Hilé Alifa. Le 09 mars 2021 déjà, une cinquantaine de pirogues transportant des terroristes de Boko Haram s’étaient manifestées à Tchika, un village dépendant de l’arrondissement de Hilé Alifa», lit-on.
Des morts de plus et de trop du fait des attaques de Boko Haram qui impose une guerre sans merci au Cameroun et Nigéria voisin depuis au moins six ans.
Dans la région de l’Extrême Nord, il ne passe deux semaines, sans que les assaillants n’aient surpris les populations. Lorsqu’ils n’emportent pas le bétail, ils égorgent les populations civiles.
Malgré le déploiement des éléments de la Force Multinationale Mixte, mise sur pied pour combattre Boko Haram, le groupe terroriste garde une capacité de nuisance et continue de faire des victimes aussi bien militaires que civiles.