Une cinquantaine de femmes ont été enlevées les 12 et 13 janvier par des jihadistes présumés à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso
Dans le Sahel burkinabè, une cinquantaine de femmes de femmes sont portées-disparues. De sources sécuritaires, elles auraient été enlevées jeudi et vendredi alors qu’elle s’étaient rendues en brousse pour chercher de l’eau et des plantes pour la cuisine. Le rapt se serait déroulé en deux temps. Quatre femmes ont échapper à ce kidnapping ont donné l’alerte à Arbinda.
Les recherches des forces de sécurité se poursuivent pour faire libérer ces femmes. Cette ville du nord du Burkina Faso est souvent sous blocus djihadistes depuis plusieurs mois. Aucune revendication n’a été émise à ce stade, mais la zone est un terrain d’action des jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda. La branche sahélienne du groupe État islamique y mène également parfois des attaques.
Depuis la chute du régime de Blaise Compaoré en 2014, le Burkina Faso est plongé l’instabilité sécuritaire.