Une mauvaise dose d’anesthésie serait à l’origine du décès de la petite Yliana.
C’est une triste histoire rendue publique par notre confrère Camer be. Une fille âgée de 5 ans et prénommée Yliana est décédée dans le bloc opératoire de la clinique Archange de Bonapriso. Selon notre confrère, l’enfant dont les parents sont inconsolables, devaient subir une opération qui a été déclarée par les médecins de la clinique «sans risque», même si en médecine, il n’existe pas de risque zéro.
Alors que la petite est admise au bloc opératoire, son père M. DIBONG, reçoit une ordonnance qui lui demande d’acheter des suppositoires à l’enfant pour qu’elle ne ressente pas la douleur après l’anesthésie. Chose frappante, sur l’ordonnance l’âge de l’enfant indique 10 ans au lieu de 5 ce qui attire l’attention du papa de la jeune fille qui le signale aussitôt à l’hôpital : je dis non mais l’enfant n’a pas 10ans. Quand vous la regardez comment vous voyez qu’elle a 10 ans ? Elle n’a que 5 ans. Il cherche rapidement un stylo, change l’âge et court vers le bloc opératoire
Alors que l’opération devrait durer quelques minutes, le temps est plus long et le personnel de l’hôpital ne rassurent pas les parents qui commencent à s’inquiéter. Au bout de 2h, ceux-ci mettent la main sur l’ORL afin de savoir comment va leur fille, la réponse est inquiétante : À plus de 10h finalement on met la main sur l’ORL on l’interroge sur comment se passe l’opération et comment elle met si long. Je lui demande ce qui ne va pas, elle sursaute et dit moi j’ai fini depuis hein, c’est l’anesthésiste qui n’arrive pas à réveiller l’enfant »
Pris dans une colère noire, le père de l’enfant déclare s’être alors précipité vers le bloc opératoire et de là il dit avoir aperçu l’anesthésiste au téléphone entrain de prendre des renseignements sur un produit à injecter pour faire revenir l’enfant. Elle ne semblait visiblement pas maîtriser le bon produit à administrer. Ainsi après quelques minutes, la mort de l’enfant a été annoncée, le cœur aurait lâché a confié l’équipe médicale.
Noir de colère, le père de la petite Liliane a vandalisé quelques installations de cette polyclinique notamment le téléviseur et des écrans d’ordinateurs. Pris au dépourvu, face aux accusations, les responsables de la structure ont déclaré que le chirurgien ayant pratiqué l’opération et l’anesthésie ne faisaient pas partie de leurs effectifs. Ils nient toute implication dans cette affaire et se dédouanent pire encore, ils annoncent un procès contre la famille de cette fillette décédée.
La famille a décidé d’amener l’affaire en justice et le collectif d’avocats Universal lawyer and human right Defense conduit par Me Dominique FOUSSE s’est constitué pour accompagner cette famille. La petite Llyana quant à elle a été inhumée le même soir.