Le gouvernement ivoirien a interdit la détention des animaux sauvages vivants dans le pays en vue de stopper la propagation du virus de la variole du singe dont six cas confirmés « non mortels » ont été enregistrés.
L’augmentation des cas de variole du singe en Côte d’Ivoire a incité les autorités à interdire toute cohabitation avec des animaux sauvages, notamment les singes, les chimpanzés, les rats et les écureuils, en raison de leur potentiel de transmission du virus.
Au compteur déjà 6 cas enregistrés. Le premier est agé de 46 ans, il a eté consulté le 1er juillet pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées. Le second, est installé au Sud d’Abidjan et est âgé de 20 ans. Ce dernier a présenté pratiquement les mêmes symptômes que le précédant le 14 juillet dernier. Les quatre autres cas issus de la même famille ont été enregistrés à Yopougon.
Les Instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar se sont chargé d’établir le diagnostic de la variole du singe après l’analyse des échantillons biologiques. A cet effet le gouvernement a avisé toutes les personnes détenant des animaux sauvages vivants sans autorisation officielle à les remettre à ses services avant le 31 août 2024. Le non-respect de cette directive expose les contrevenants à des peines d’emprisonnement de cinq à vingt ans et/ou à des amendes allant de cinq à 100 millions de francs CFA.
La santé publique étant une priorité, il est impératif que ces directives soient appliquées sans délai pour protéger la population ivoirienne.