Alors que Victoria United avait retrouvé le sourire sur le stade, le club est secoué par de grosses accusations. Valentine Nkwain, le président du club et les responsables sont accusés d’avoir séquestré le gardien Parfait Djomeni.
Selon une plainte déposée par les avocats du joueur, Valentin Nkwain, président du club Victoria United, est accusé d’avoir mis en place un véritable plan d’intimidation contre son gardien de but, Éric Parfait Djomeni. Les allégations indiquent qu’il aurait non seulement tenté d’impliquer le joueur dans une procédure judiciaire abusive, mais qu’il aurait également orchestré son enlèvement. Le club a réagi en réfutant cette accusation jugée mensongère. Des vidéos circulent sur la toile tentant de valider la version de la maman du joueur. Pour elle, son fils a été torturé. Le joueur a d’ailleurs indiqué dans une vidéo qu’il n’était pas en sécurité.
Depuis ce matin, les informations filent sur la toile. Dans la matinée, la mère du joueur témoigne dans une vidéo que son fils a effectivement été séquestré et torturé par le club. Dans une autre vidéo, Victoria ne reconnaît pas ces accusations. Le joueur en question témoigne qu’il se porte bien. L’équipe se porte bien et s’entraîne dans la sérénité. Cependant, la plainte portée contre le club balaie tout démenti. L’affaire a pris une tournure juridique, une piste qui fera la lumière sur ce dossier à rebondissements.
L’article 132 bis du Code pénal camerounais définit la torture comme tout acte infligeant des souffrances physiques, mentales ou morales, notamment pour obtenir des aveux, punir ou intimider une personne. Si l’enquête établit que Djomeni a subi des violences physiques ou psychologiques sous la contrainte, Valentine Nkwain pourrait être condamné à une peine de prison allant de 2 à 10 ans.
- Une peine de 5 à 10 ans et une amende allant jusqu’à 1 million de FCFA (1524 euros environ) si la victime a subi une incapacité de travail de plus de 30 jours.
- Une peine de 2 à 5 ans et une amende de 50 000 à 200 000 FCFA (de 76 à 305 euros) si Djomeni a enduré des douleurs physiques ou psychologiques sans incapacité prolongée.
