Le Zimbabwe n’acceptera pas d’observateurs électoraux provenant de pays qualifiés de « non amis ». « Nous ne sommes pas des subalternes.
Au Zimbabwe, les observateurs occidentaux ne seront pas accrédités pour les prochaines élections.
«Nous ne sommes pas des subalternes. Nous ne nous laisserons pas humilier par des ONG ou des instituts occidentaux», a déclaré le président Emmerson Mnangagwa. D’ici la fin août, les législatives et la présidentielle doivent se tenir et le climat politique ne rassure pas les ONG et la société civile.
«Ce n’est pas au chef de l’État de fixer les règles, mais à la commission électorale indépendante», a rappelé le militant Peter Mutasa. Pour lui, cette décision du Chef de l’Etat prouve à suffisance que les prochaines élections ne seront pas transparentes, ni seront ni libres, ni justes, ni crédibles.